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The Ghost in the Machine
20 janvier 2008

Log 24. Suck my geek

Pensée du jour : "Les forts en foot, c'est eux les glandus"
Fond musical : Soul Scream - Kuroi Tsuki No Yoru

finalspikeBon aujourd'hui je ne vais pas parler de ma vie sentimentale, ni même de mon rapport aux autres. Quoique. Je tenais à écrire un billet sur ma culture, tout simplement. Le déclic a été ce documentaire dont j'ai emprunté le titre pour cet article. En regardant des inconnus parler de comics, de manga, de science fiction, de RPG, assis à côté de mon meilleur pote, j'ai été pris d'une grande nostalgie mêlée à une joie sincère. En effet, je suis content. Content parce que je me rends compte que je n'ai plus ce sentiment de solitude que j'avais pendant mon adolescence. Nous sommes nombreux, nous qui avons grandi avec les Chevaliers du Zodiaque, les mutants de chez Marvel ou autres Han Solo, Snake Plissken, Captain Herlock. Je me rends compte aujourd'hui à quel point elles sont douces ces discussions éternelles pour savoir quel Final Fantasy est le meilleur, pour savoir si oui ou non le voyage dans le temps existera un jour (et si ça se passera comme dans Retour vers le Futur) et j'en passe.

Et c'est avec un sourire de statisfaction que je réalise ce soir que je suis vraiment fier de faire partie de cette culture alternative. Alors oui, j'ai 22 ans et il m'arrive de verser une larme devant un Anime. Oui, je peux être touché et ému par un jeu vidéo. Si je l'écris, c'est pour pouvoir le relire plus tard et m'en rappeler, en espérant n'avoir pas trop changé et avoir gardé une part de cet imaginaire. Si j'ai des gosses plus tard, je veux pouvoir entrer dans leurs délires. Et si je dis ça, c'est parce que cette culture m'a aussi permis de me faire tel que je suis. Si je n'avais pas mis mon nez dans la Japanimation ou dans ces paquets de films d'anticipation, peut être n'aurais-je pas acquis le même code de valeurs. Certes, vous me direz que je ne suis peut être pas une référence en terme d'adaptation, mais finalement, ça n'est pas nécessairement un tort. Je suis content de constater que notre imagination, notre ouverture d'esprit, notre sensibilité nous empêche de devenir des gens maussades. Et je comprends de mieux en mieux les Logs que j'ai pu écrire auparavant, ceux dans lesquels je décris mes relations "factices" avec une partie de mon entourage.

Je crois que certaines personnes ne pourront simplement jamais comprendre tout ce que je viens d'évoquer. Ca n'est pas la seule, mais une des raisons pour lesquelles moi ,et j'en suis convaincu beaucoup d'autres, nous sentirons toujours en marge. Je suis loin d'être un cas extrême : ni cheveux longs, ni t-shirts de hard rock, ni passion pour les orcs (à lire sur le ton du second degré, je ne veux froisser personne). Pourtant, j'avais quelques à prioris. Ce documentaire a renversé beaucoup de fausses idées que j'avais sur le terme de Geek. Il m'a rappelé que si j'avais une telle passion pour le Vintage, pour les films de genre, pour l'ambiance jazzy de Cowboy Bebop, (pour les robots ?) ça n'était pas pour rien. J'en suis fier et j'espère continuer à le partager encore longtemps. (Au fait, le teaser du docu, c'est par ici)

"Sortis tout droit des garages californiens dans les années 60, ils ont fait de notre planète un monde, leur monde. Les "geeks" -prononcez "jik" ou "guik", c’est selon- sont désormais partout. Nous en connaissons tous un(e), qu’il ou elle soit fan de Star Wars, de jeux de rôles ou de H.P.Lovecraft.
Elle s’éclate à "poutrer du zombie dans "God of War", jeu vidéo où l'utilisateur incarne un (redoutable) guerrier. Il est intarissable quand il vous parle des "Annales du Disque Monde", de l'écrivain britannique de science-fiction Terry Pratchett. Ils sont tantôt accrocs à l’ordinateur et aux logiciels libres, tantôt marqués à jamais par les dessins animés japonais période Goldorak et San Ku Kaï"
Johnatan Charton,
Rue 89.com

Fin de transmission.

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